On manifeste en printemps
A l’aube du beau temps
Avant que la nuit tombe.
Une marche qui résonne
La voix qui gronde,
Nous sommes ensemble.
Unis par la douleur
Nos paumes en sueur
Arrachés et usés
Par le dur travail des années.
On aperçoit se disperser des fumés,
Malignes, terribles,
Aussitôt la foule devient folle.
Des pluies de violences et de haine sont tout que ma mère la foule connait maintenant.
Car dans les temps de révolution les rues doivent saigner longtemps.
Je rêve d’être dans la foule ,un jour , tous ensemble.